my.dreams

All the world's a stage, here is my part !

Samedi 26 mai 2007 à 16:30


« La perfection n'est pas de ce monde », voilà un proverbe à méditer ! En effet, aspirer à l'absolu perfection dans TOUS les domaines de l'existence (que ce soit l'amour, la vie professionnelle, nos relations sociales, notre corps etc)  est une attitude très pesante et handicapante. Elle nous paralyse dans nos actes, jamais conformes à ce qu'ils devraient être dans l'idéal.

D'où une première leçon d'existence : abolir l'hégémonie du conditionnel (pour cela révisez vos conjugaisons : l'impératif et le conditionnel sont deux modes bien distincts ).

Bien plus, la dictature de la perfection nous ferme définitivement les portes du bonheur, car à vouloir maîtriser notre vie et la prévoir de manière quasi-mathématique, non seulement nous perdons de notre spontanéité, mais nous nous fixons des objectifs bien trop élevés ! L'impossibilité de les concrétiser nous enferme donc dans une insatisfaction et une déception constantes. De fait, la soif de perfection, au départ promesse de bonheur, devient un pesant fardeau quand elle guide notre vie et la régente. Il faut donc parfois renoncer à nos idéaux romanesques et se laisser vivre, accepter de ne pas être « à la hauteur » dans toutes les circonstances, arrêter de faire jouer à notre imagination le rôle de grande consolatrice en nous répétant sans cesse : « Si le bonheur n'est pas pour aujourd'hui il sera pour demain ».


Ce n'est pas parce que le bonheur est plus attendu qu'il en est plus fort ! et les plaisirs qui ne sont pas appréhendés sont parfois bien plus intenses que ceux auxquels on a rêvé pendant des années et qui, au moment de leur réalisation, nous semblent de bien peu d'importance … En gros, on se dit : « Tout ça pour ça ? ».


Pour résumé, nos idéaux ne sont pas des objectifs impératifs mais des valeurs qui nous orientent sans nous soumettre ! Oui aux rêves et aux idéaux, non à la tyrannie du perfectionnisme !!

 

 

Samedi 5 mai 2007 à 18:29



En tant que futur ex-prépaïenne, après deux ans de vie (de survie ?) dans un univers quasi-concentrationnaire (j'ai toujours eu un penchant pour l'hyperbole ;-)  je me prépare sous peu à réintégrer le monde social.


Je peux dès lors commencer à dresser un bilan de ces deux dernières années, certes enrichissantes sur le plan intellectuel, et , sous certains aspects, sur le plan personnel, mais d'un vide abyssal au niveau affectif et social en général ^^.


Afin de prévenir les chers futurs galériens qui vont s'embarquer dans ce voyage de longue haleine (comment ça j'en fais trop ?? ^^), j'ai dressé une liste des 10 commandements essentiels du prépaïen modèle, en recueillant ça et là les témoignages de mes camarades (tous membres des AA : Asociaux Anonymes * ).


1.      Le travail, ton Dieu deviendra.


2.      Tes amis, tu ne verras pas.


3.      Une vie amoureuse inexistante (voire chaotique dans le meilleur des cas) tu auras.


4.      Le café en surdose tu consommeras.


5. De dormir tu t'abstiendras


6.      Sur la planète austère d'Aristote et Racine tu vivras.


7.      Dans ta caverne (nommée BFM, ou BU) tu te réfugieras.


8.      Ta télé et ta radio tu revendras.


9.      La fortune des usines Prozac tu feras.


10.  Et donc la conséquence positive de cette expérience : la fin de tout cela tu apprécieras, aux chiottes les 9 règles précédentes tu mettras, et  la vie à pleine dent tu mordras !! 


* NB :  pour information, toutes les réunions des AA se tiennent les vendredis de 15h55 à 16h05 , entre les 4h de Français et les 7h de Philo. Tout nouveau membre est le bienvenu.
Pièces à présenter : certificat médical attestant une dépression chronique, une caféino-dépendance et une insuffisance affective en stade terminal provoquant des réactions de sociophobie aigue.

                      

Mardi 1er mai 2007 à 10:26

Voici un des sketchs de Florence Foresti dans l'émission "On n'est pas couché" : je la trouve excellente en Madonna ^^


Lundi 30 avril 2007 à 17:42

Il m'arrive souvent de me demander pourquoi certains parviennent à vivre de manière légère et insouciante, quand d'autres ne cessent de voir la vie à travers le prisme d'une fatalité impérieuse et bornée. Le sentiment de bonheur doit certainement se trouver dans une tension entre ces deux attitudes, qui, bien qu'opposées, sont complémentaires. Car tension ne signifie pas s'abandonner sans nuance à l'une ou à l'autre, mais trouver une harmonie entre pesanteur et légèreté (tiens ça me rappelle quelque chose ça ^^)

Cela vous est-il déjà arrivé de vous lever un matin et de vous sentir plus léger, comme si la chape de plomb qui vous écrasait  - ou tout du moins une de ses strates ….- s'en était allée à pas de velours, au moment même où vous aviez renoncé à tout effort pour vous en défaire ? Ainsi, une mise à l'épreuve nous révèle parfois la disparition de ce que nous pensions être une fatalité !

Et une libération une !! (Parmi mes nombreuses addictions )


 


"Spread your wings and strongly fly to your destiny"

Ce que j'aime bien dans cette image, c'est l'idée de regarder devant soi, et non en arrière. Quant au message  "Voles vers ta destinée", je suis moins d'accord: à mon avis seul le vol est important, la destinée n'existe pas, elle est simplement l'idée qui permet l'envol...


Je réalise que dans certains domaines, il est inutile de mettre toutes ses forces à se libérer d'un fardeau qui de toutes façons ne nous quittera que quand nous cesseront de lui consacrer la plus grande partie de notre attention !

Voici une chanson qui pourrait illustrer l'un des aspects de cette (re)prise de confiance dans la vie et dans les bonnes choses qu'elle nous réserve certainement (oui oui j'y crois, et je VEUX y croire, c'est le principal !). Mais ne pas y voir un simple Carpe Diem insipide et somme toute un peu éculé !



Jeudi 26 avril 2007 à 11:44

Je voulais juste dire un grand MERCI à tous ceux qui m'ont soutenue et me soutiennent

 encore, même s'ils ne comprennent pas toujours très bien, mais ils m'ont tous aidé à leur

 manière



Tout d'abord merci à tous mes
amis ! Et je  ne peux qu'attribuer une mention spéciale à

Loïc qui s'est avéré être mon plus grand soutien et qui a tout fait pour me sortir de cette merde

Viennent ensuite mes grands-parents, sur qui je peux toujours compter (même s'ils ne


comprennent pas tout, mais il n'est pas toujours besoin de comprendre pour aider...), et


ensuite mon père (compréhensif quoique souvent envahissant ^^).


Aujourd'hui je pense être sur la bonne voie, et c'est en partie grâce à vous, alors encore




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