my.dreams

All the world's a stage, here is my part !

Jeudi 22 mai 2008 à 12:56



 « Tu penses trop » me disait récemment un ami .Et finalement, il n'a peut-être pas tout à fait tort. Je me torture assez souvent avec des questions sans réponses, qui me freinent plus qu'elles ne me stimulent dans ma vie quotidienne. Alors pour immobiliser ces « ptits moulins dans ma tête », comme le dirait une chanteuse à peu près inconnue (je vous mets à la fin de l'article le lien vers sa chanson, assez rigolote et caractéristique de mon état d'esprit), en cette période de vacances (eh oui, parmi les joies de la fac : être en vacances à la mi-mai !), j'expérimente une nouvelle cure : 12h de sommeil quotidiennes, et le reste du temps : l'hyperactivité. En effet, pendant les douze heures actives qu'il reste, il suffit de remplir sa journée au maximum, de ne pas avoir une minute pour s'ennuyer (et donc PENSER), et surtout de fixer ses pensées sur du CONCRET, et la vie, est déjà moins pesante !!






Mardi 20 mai 2008 à 23:07

 De l'idéalisme ...




 





 

 


...au nihilisme ...

 


 

 


 


 

 

 

 

 


 

 

...il n'y a que quelques désillusions ...


A force de m'interroger sur le sens de la (de ma ?) vie, je constate le caractère illusoire et dérisoire de tous ces idéaux que nous nous érigeons en ligne de vie : l'Amour, le Bien, la réussite sociale, la reconnaissance etc, ne sont que des paravents visant à masquer notre angoisse face à l'insignifiance de notre existence. Notre vie, issue du néant, n'a pour seul but que d'y retourner, et tout ce qui se passe entre temps n'est que contingence et vanité. La vie n'a de sens que celui que nous nous fixons pour la rendre plus supportable. Or, quand cette signification s'est consumée dans le brasier de nos déceptions, que nous reste-t-il, qui nous permette de continuer à avancer avec détermination ? Quand nous nous retrouvons dans les abîmes de l'Ennui et du dégoût de la vie, deux solutions s'offrent à nous : soit nous tentons d'oublier en sombrant dans la névrose, ou pour les plus faibles, en nous ôtant la vie, ou bien nous choisissons la voie de la Volonté, ce sentiment qui dégage assez de force pour nous faire remonter jusqu'à la surface. Toutefois, je me demande si la volonté existe en elle-même, ou si elle se nourrit de quelque chose de plus puissant … auquel cas cette théorie serait assez caduque, car elle rejoindrait celle, idéaliste, de l'existence d'une valeur suprême nous permettant de dépasser notre condition…Or c'est bel et bien l'absence de valeurs qui nous a justement mené au renoncement et au dégoût !

 

Bref, je pense que le fouillis théorique dans lequel je m'embarque reflète assez bien la confusion de mes pensées !

 

Si je veux faire plus concis, voilà grosso modo la question à laquelle je souhaiterais répondre : de l'idéaliste ou du nihiliste, qui est le plus heureux ? Celui qui vit dans l'attente de la réalisation de ses idéaux, et qui, de désillusions en désillusions, finit sa vie dans l'aigreur et l'amertume ? Ou celui qui réalise dès le départ que la vie n'est que futilité, évanescence, et qui traverse une existence résignée à la platitude et à l'impuissance, voyant tout sous le signe de l'ironie et de la dérision ? L'existence est-elle aspiration à la plénitude ou résignation à l'incomplétude ? Bien que je sois en train de sombrer dans un nihilisme résigné, aucune de ces deux postures de vie ne me semble convenable, c'est pourquoi je cherche à en trouver une troisième qui les dépasserait toutes deux !


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