my.dreams

All the world's a stage, here is my part !

Dimanche 23 mars 2008 à 17:03


          En ce moment, je me pose pas mal de questions sur mon mode de pensée, cette manie que j'ai d'englober la vie dans des concepts abstraits, qui finalement m'en tiennent à l'écart.  J'ai l'impression de ne vivre que dans l'attente des « moments parfaits », ces instants que l'on pense naïvement que le destin nous a réservés. Mais une fois percée cette bulle d'absolu, la vie reprend son cours, baignée d'un immobilisme qui n'est que le revers de notre idéalisme déçu.
Une vie d'idéaliste ne serait donc qu'une vie de rêves, d'espoirs, certes, mais surtout d'attente … Alors doit-on continuer à vivre pour nos idéaux, et passer ainsi à côté de plaisirs en demi-teintes, ou y renoncer, et se résoudre à ne jamais connaître le vrai bonheur ?

              Il en va de même dans tous les domaines de la vie : le perfectionnisme vaut-il qu'on lui sacrifie notre bien être ? Doit-on attendre l'amour-passion et se fermer à « l'amour-affection » ??

   En tant qu' (ancienne ??) idéaliste et adepte du compliqué venant d'entrevoir la possible impasse dans laquelle elle se dirige, je voudrais là-dessus avoir votre opinion, car je me demande si l'heure ne serait pas venue pour moi de redescendre de ma planète Idéal !


 

Samedi 8 mars 2008 à 18:41

Je me bats pour ne pas que s'essouffle le mouvement d'optimisme de ces derniers mois, dont la source menace à tout moment de se tarir. Je dois me faire violence pour conserver cette vitalité retrouvée, cette timide tentative de reprendre le pouvoir sur ma mélancolie pathologique. Les retombées succèdent aux élans, les envols se soldent parfois par des chutes, mais tout cela n'est que le cycle naturel de l'existence. Chaque échec est en quelque sorte une possibilité de renaissance, donc de changement et d'évolution. Et même, nous devons prendre nos échecs non comme des fins mais comme des étapes, non comme des obstacles mais comme des événements qui vous propulsent vers le nouveau et l'inconnu. L'enfermement, l'obsession et l'immobilité sont destructeurs, c'est pourquoi il faut se faire violence, trouver la force d'avancer, encore et toujours, de réfléchir un temps puis de repartir de plus belle … Car, comme dirait un éternel optimiste que je connais très bien, le meilleur est toujours à venir !!

Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?

Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau !

Vendredi 7 mars 2008 à 2:07

Comme j'en ai pris la résolution, j'écris et je publie aussitôt que l'envie me saisit, même si c'est mal écrit, même si le sujet ne vire pas dans le tragique et le pathétique habituel… Ce soir (ou plutôt cette nuit !), il est 2h du mat, mais je ressens le besoin d'écrire pour verbaliser ce que je ressens et constate depuis quelques jours. En effet, je réalise que la vie prend parfois des voies insoupçonnées : il suffit qu'un détail futile vous fasse changer de route, et vous découvrez de nouvelles voies, des horizons différents, qui vous élèvent au dessus de votre quotidien, vous agrandissent, vous enrichissent…Vous vous levez avec cette éternelle sensation de pesanteur qui ne vous quitte jamais, mais vous plongez dans vos draps le soir même avec des idées pleins la tête, l'esprit à la fois léger et foisonnant d'idées nourries par vos rencontres, vos activités de la journée…

Voilà à peu près ce qui m'est arrivé le week-end dernier, tandis que la grippe de Magali terrassait par la même occasion notre week-end à Disneyland … Finalement, les microbes sadiques s'étaient peut-être passés le mot pour saccager notre virée entre filles prévue depuis plus de deux mois ! En tout cas, j'adresse tous mes remerciements à Magali et à sa grippe providentielle (;-) car elle m'a permis de faire la rencontre, en très peu de temps et presque par hasard, de différentes personnes, venant de planètes différentes donc toutes étranges et enrichissantes à leur manière (ce qui est quasiment pléonastique, car autrui, de par sa seule altérité, vous enrichit…bref, pas de digression, c'est dur mais je me contrôle ;-). De fait, il est stupéfiant de voir comment l'on peut, en quelques heures, se sentir proches de personnes qui la veille encore étaient pour vous englobées dans la masse indifférenciée des Gens.

Parmi ceux-ci, j'ai pu rencontrer un dangereux criminel recherché par les PJ de la France entière, un livreur de Chronopost (aussi sculpteur de tables basses du dimanche), une coloc accidentée de la glace, une ventriloque spécialisée dans le cri de l'otarie agonisante, et un revendeur  de porte feuilles coulés dans du tesson de cannette de bière dernier cri (pour toutes commandes, me contacter). Voilà, je tenais par ce présent article à faire un clin d'oeil à ces gens venus d'ailleurs, et  également à une rencontre qui m'a plus particulièrement touchée et étonnée, mais c'est une autre histoire…

Lundi 25 février 2008 à 0:45


En ce moment, il me prend l'envie de retourner en Italie, le pays qui me fait rêver, celui que j'ai définitivement adopté...

Je reste fidèle à ce pays qui m'a offert les plus belles vacances de ma vie, qui 
me permet de me ressourcer, de me sentir enfin libre, différente, finalement de me sentir exister... peut être me donne t- il l'occasion d'être réellement moi !
J'y retournerai dès que possible, car l'Italie est ma bouffée d'oxygène ! Je rêve de revoir ...


... Rome et son Panthéon , qui m'a subjugué ...


























... le Campo dei Fiori, son marché animé ...


























... les promenades nocturnes le long du Tibre ...


















ou bien Florence et ses musées ...
























"Mais, malgré la rare beauté de tant de rues pleines de grandiose
et de mélancolie, rien ne peut être comparé au palazzo
Vecchio. (...) Elle a au midi la jolie galerie de Vasari, au nord la statue équestre
d'unMédicis, à ses pieds le David de Michel-Ange, le Persée de
Benvenuto Cellini, le charmant portique des Lanzi, en un mot,
tous les chefs-d'œuvre des arts à Florence, et toute l'activité de sa
civilisation."
Stendhal

... retourner voir les tableaux de Botticelli aux Offices...



Et la baie de Naples , mon Dieu qu'elle me manque !!!































"Cette baie si belle, qui semble faite exprès pour le plaisir des yeux, les collines derrière Naples, toutes garnies d'arbres, cette promenade au village de Pausilippe par le chemin en corniche de Joachim, tout cela ne peut pas plus s'exprimer que s'oublier"
Stendhal

Mardi 19 février 2008 à 20:07





“All the world's a stage, And all the men and women merely players”

“All the world's a stage, And all the men and women merely players”, dirait notre cher Shakespeare. A présent cette phrase, avec laquelle j'avais pourtant baptisé mon blog, m'apparaît sous une lumière nouvelle. Aujourd'hui, une discussion avec Julie m'a fait réfléchir aux différents rôles que nous jouons dans la vie. De fait, lors de la conversation, une de ses phrases a particulièrement retenu mon attention : « Jess, c'est pas toi ça ! », qui faisait suite à ma réplique complètement absurde sur les cheveux permanentés, réplique qui vue de l'extérieur, était digne d'un sketch de Samantha (avec moi dans le rôle de la brune Chantale, et Julie dans la peau de Samantha bien sûr ...) Tout ça pour dire que tout le piment de la vie réside peut-être dans l'alternance des rôles que l'on se donne : élève studieuse, et la seconde d'après greluche au 12 ème degré, et cela sans même que nous nous en rendions compte !


Changer de temps en temps de peau, laisser sa fantaisie, son imagination ou même ses impulsions surgir colore notre vie et le monde extérieur de teintes insoupçonnées, change le regard que les autres ont sur nous. Et quelle sensation étrange, de sentir le regard des autres juger ce que nous SOMMES sur un comportement que nous ne pensons pas nôtre !


En réalité, se donner un rôle et se tenir à ce personnage influe peu à peu sur notre comportement, le « personnage » déteignant en partie sur nous… Ainsi, je repense à Julie qui un jour m'a dit : « Fais semblant de t'amuser, tu vas voir ça marche ! »… Et en effet, au bout de quelques minutes de mensonge volontaire à soi-même, on arrive à ressentir ce qu'au départ nous ne faisions que feindre ! Etrange, étrange … Ce qui m'amène à remettre en question l'existence d'une permanence de l'être, ce noyau dur qui formerait notre caractère et auquel nous serions toujours fidèles : peut-être sommes nous chaque jour, chaque minute différents !!

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