Je me bats pour ne pas que s'essouffle le mouvement d'optimisme de ces derniers mois, dont la source menace à tout moment de se tarir. Je dois me faire violence pour conserver cette vitalité retrouvée, cette timide tentative de reprendre le pouvoir sur ma mélancolie pathologique. Les retombées succèdent aux élans, les envols se soldent parfois par des chutes, mais tout cela n'est que le cycle naturel de l'existence. Chaque échec est en quelque sorte une possibilité de renaissance, donc de changement et d'évolution. Et même, nous devons prendre nos échecs non comme des fins mais comme des étapes, non comme des obstacles mais comme des événements qui vous propulsent vers le nouveau et l'inconnu. L'enfermement, l'obsession et l'immobilité sont destructeurs, c'est pourquoi il faut se faire violence, trouver la force d'avancer, encore et toujours, de réfléchir un temps puis de repartir de plus belle … Car, comme dirait un éternel optimiste que je connais très bien, le meilleur est toujours à venir !!
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau !
Loic lui y trouve des raisons, mais moi non. Je crois que nous les femmes ne ressentons pas la même chose et sommes trop sentimentales. En tous cas, nous cherchons peut-être à aller trop vite ou plutot nous nous faisons vite des "idées". Je sais pas quoi dire à part Putain Fais Chier!
Bref, je te souhaite un énorme courage pour refaire surface, c'est vrai je me mets à ta place, c'est pas facile, mais ya forcément un jour où ça va aller mieux, quand je sais pas, mais on va tout faire pour que ça arrive vite!
Des fois on accumule beaucoup d'échecs. Mais peut-être est-ce nécessaire pour trouver un jour ce qu'il nous faut vraiment, le bon, et pour la vie. Car souvent une personne croit trouver le bon des le début et quelques années après, l'échec arrive et c'est là que ça fait beaucoup de mal...
J'espère que tu vois ce que je veux dire.
En tous cas je suis avec toi, de tout coeur.
A très bientot j'espère. Gros bisous