Se demander ce qu'on va faire de sa journée, sombrer, puis finalement regretter et culpabiliser. Voilà le cercle vicieux dans lequel je m'enferre peu à peu ces derniers temps. Entre ce qui et bon et mauvais pour soi, choisir la mauvaise voie, s'en vouloir et vouloir tout quitter. En arriver à se détruire soi-même, à se punir, mais de quoi ? Plus l'ennemi est confus, indéterminé, plus hasardeux est le combat… ce combat auquel j'ai souvent envie de renoncer en me déclarant définitivement vaincue.
Pourtant la volonté est bien là, mais sa voix se perd en écho et ne parvient pas à la contrée de mon cerveau nommée « Application des bonnes résolutions ». Car mon esprit est un véritable labyrinthe où elles se perdent toutes, et où, à force de s'égarer, elles finissent par ne même plus être formulées. Or, quand la culpabilité cède la place au désespoir et au renoncement, que nous reste t-il pour nous faire avancer ?
Cette question restera en suspens : je suis totalement incapable d'y répondre pour le moment …