my.dreams

All the world's a stage, here is my part !

Mardi 20 mai 2008 à 23:07

 De l'idéalisme ...




 





 

 


...au nihilisme ...

 


 

 


 


 

 

 

 

 


 

 

...il n'y a que quelques désillusions ...


A force de m'interroger sur le sens de la (de ma ?) vie, je constate le caractère illusoire et dérisoire de tous ces idéaux que nous nous érigeons en ligne de vie : l'Amour, le Bien, la réussite sociale, la reconnaissance etc, ne sont que des paravents visant à masquer notre angoisse face à l'insignifiance de notre existence. Notre vie, issue du néant, n'a pour seul but que d'y retourner, et tout ce qui se passe entre temps n'est que contingence et vanité. La vie n'a de sens que celui que nous nous fixons pour la rendre plus supportable. Or, quand cette signification s'est consumée dans le brasier de nos déceptions, que nous reste-t-il, qui nous permette de continuer à avancer avec détermination ? Quand nous nous retrouvons dans les abîmes de l'Ennui et du dégoût de la vie, deux solutions s'offrent à nous : soit nous tentons d'oublier en sombrant dans la névrose, ou pour les plus faibles, en nous ôtant la vie, ou bien nous choisissons la voie de la Volonté, ce sentiment qui dégage assez de force pour nous faire remonter jusqu'à la surface. Toutefois, je me demande si la volonté existe en elle-même, ou si elle se nourrit de quelque chose de plus puissant … auquel cas cette théorie serait assez caduque, car elle rejoindrait celle, idéaliste, de l'existence d'une valeur suprême nous permettant de dépasser notre condition…Or c'est bel et bien l'absence de valeurs qui nous a justement mené au renoncement et au dégoût !

 

Bref, je pense que le fouillis théorique dans lequel je m'embarque reflète assez bien la confusion de mes pensées !

 

Si je veux faire plus concis, voilà grosso modo la question à laquelle je souhaiterais répondre : de l'idéaliste ou du nihiliste, qui est le plus heureux ? Celui qui vit dans l'attente de la réalisation de ses idéaux, et qui, de désillusions en désillusions, finit sa vie dans l'aigreur et l'amertume ? Ou celui qui réalise dès le départ que la vie n'est que futilité, évanescence, et qui traverse une existence résignée à la platitude et à l'impuissance, voyant tout sous le signe de l'ironie et de la dérision ? L'existence est-elle aspiration à la plénitude ou résignation à l'incomplétude ? Bien que je sois en train de sombrer dans un nihilisme résigné, aucune de ces deux postures de vie ne me semble convenable, c'est pourquoi je cherche à en trouver une troisième qui les dépasserait toutes deux !


Par xavi le Jeudi 22 mai 2008 à 12:21
et si cété simplement la troisième solution ke tarrive a etre heureux de ta vie et de ce ke ta réussi a faire meme si tt na pas été parfé. je c c pas facile pr moi aussi en ce moment lol vu ke lamour va pas on a limpression ke rien ne va mé bon fo pas désespéré fo se battre et voir ce ke la vie pe offrir.
Par emyagony le Mardi 27 mai 2008 à 17:47
Le plus heureux? Celui qui y croit vraiment, à sa vie. Personnellement je suis nihiliste convaincue et vivre au jour le jour me convient parfaitement!
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://my.dreams.cowblog.fr/trackback/2567698

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast