J'ai récemment fini ce roman , que j'avais commencé à lire l'an dernier puis abandonné en cours de route (pour cause de surcharge de boulot ), et je dois dire que j'ai eu cette fois-ci l'impression de le comprendre beaucoup mieux : c'est en effet un livre qui se relit, si on veut en saisir le(s) sens...
Ce roman est bouleversant, et modifie profondément notre vision de la vie , du sens (s'il en est un en dehors de celui que nous lui donnons) de notre existence, nous faisant apercevoir son absurdité grâce à un nihilisme parfois poussé jusqu'au cynisme ... (je pense par exemple au récit de la mort du fils de Staline, qui est "mort pour de la merde", dans tous les sens du terme ^^).
L'auteur nous livre toute une réflexion sur la dialectique légéreté/pesanteur , que l'on retrouve à des degrés divers en chacun de nous; quant au personnage féminin principal, Téréza, elle est un exemple du contraste inhérent à chaque être humain entre corps et âme, à savoir qu'elle ne parvient pas à trouver en elle un principe d'unité ...
Bref, je tiens quand même à préciser que NON, ce livre n'est pas un bouquin purement philosophique et chiant ! L'action se déroule dans une Prague occupée par les communistes (en 1968), et il y a également une belle histoire d'amour (quoique douloureuse pour les deux ...) entre Tomas, médecin, et Téreza, serveuse puis photographe.
Voilà un roman qui est passé dans mon Top 2 des romans préférés avec Le rouge et le Noir :-)
NB : Je préviens d'ores et déjà les éventuelles remarques de Loïc: toute ressemblance avec des personnes existantes ne saurait être que fortuite ... ;-)