Comme j'en ai pris la résolution, j'écris et je publie aussitôt que l'envie me saisit, même si c'est mal écrit, même si le sujet ne vire pas dans le tragique et le pathétique habituel… Ce soir (ou plutôt cette nuit !), il est 2h du mat, mais je ressens le besoin d'écrire pour verbaliser ce que je ressens et constate depuis quelques jours. En effet, je réalise que la vie prend parfois des voies insoupçonnées : il suffit qu'un détail futile vous fasse changer de route, et vous découvrez de nouvelles voies, des horizons différents, qui vous élèvent au dessus de votre quotidien, vous agrandissent, vous enrichissent…Vous vous levez avec cette éternelle sensation de pesanteur qui ne vous quitte jamais, mais vous plongez dans vos draps le soir même avec des idées pleins la tête, l'esprit à la fois léger et foisonnant d'idées nourries par vos rencontres, vos activités de la journée…

Voilà à peu près ce qui m'est arrivé le week-end dernier, tandis que la grippe de Magali terrassait par la même occasion notre week-end à Disneyland … Finalement, les microbes sadiques s'étaient peut-être passés le mot pour saccager notre virée entre filles prévue depuis plus de deux mois ! En tout cas, j'adresse tous mes remerciements à Magali et à sa grippe providentielle (;-) car elle m'a permis de faire la rencontre, en très peu de temps et presque par hasard, de différentes personnes, venant de planètes différentes donc toutes étranges et enrichissantes à leur manière (ce qui est quasiment pléonastique, car autrui, de par sa seule altérité, vous enrichit…bref, pas de digression, c'est dur mais je me contrôle ;-). De fait, il est stupéfiant de voir comment l'on peut, en quelques heures, se sentir proches de personnes qui la veille encore étaient pour vous englobées dans la masse indifférenciée des Gens.

Parmi ceux-ci, j'ai pu rencontrer un dangereux criminel recherché par les PJ de la France entière, un livreur de Chronopost (aussi sculpteur de tables basses du dimanche), une coloc accidentée de la glace, une ventriloque spécialisée dans le cri de l'otarie agonisante, et un revendeur  de porte feuilles coulés dans du tesson de cannette de bière dernier cri (pour toutes commandes, me contacter). Voilà, je tenais par ce présent article à faire un clin d'oeil à ces gens venus d'ailleurs, et  également à une rencontre qui m'a plus particulièrement touchée et étonnée, mais c'est une autre histoire…