my.dreams - All the world's a stage, here is my part !http://my.dreams.cowblog.frCowblogfrTue, 20 Jul 2010 15:01:36 +0200180http://my.dreams.cowblog.fr/a-la-croisee-des-chemins-3020432.htmlA la croisée des cheminshttp://my.dreams.cowblog.fr/images/AdulthoodbyThirdEye99.jpg

 

La fin de l’année universitaire est arrivée, clôturant par la même occasion l’Ere Scolaire dans laquelle j’évoluais depuis une vingtaine d’années…Mon concours en poche, je n’ai dorénavant plus à sillonner les couloirs de la fac, à prendre 12 pauses cafés dans la journée avec les collègues de promo, à en regarder certains faire du bruit à la BU dans le seul but de faire enrager le gourou des lieux (je n’aurai même plus à en rire, Dieu soit loué !), à relever toutes les allusions salaces lors des explications de texte, ou bien à manger une salade à 1,50€ entourée de toute une tablée de Capéssiens délurés … bref, tout ce qui n’était que distractions étudiantes sans intérêt. Improductives et superficielles. Voire même une honte, une insulte à notre bienveillante Education nationale. Maintenant que tout cela est fini et que l’on passe enfin aux choses sérieuses, je suppose que je n’ai plus qu’à dire : Youpi. Avec grande conviction, bien sûr …

A peine deux semaines après les résultats du concours, je sens déjà poindre, entre l’enthousiasme d’un accomplissement et celui d’un nouveau départ, une certaine nostalgie de la vie étudiante que je laisse désormais derrière moi. En effet, une fois la période d’euphorie retombée, l’adrénaline ayant quitté mes veines, après avoir passé des mois (voire même des années) à travailler dans le but bien précis d’ « avoir un bon métier et de réussir dans la vie » (family quote ;), et maintenant que les portes du monde adulte s’ouvrent à moi, je suis, je l’avoue, partagée entre joie et crainte. Non pas une peur du changement, que j’ai toujours considéré comme un défi et une source d’enrichissement, mais surtout une crainte de changer, de rentrer dans le moule que l’on m’aura fabriqué sur mesure. Prof tu seras, un modèle tu seras : tes vêtements tu surveilleras (cachez moi cette jupe et ces vêtements trop colorés que je ne saurais voir), ton langage tu châtieras (haro sur les expressions trop familières indignes d’un représentant de … keuf keuf … la Culture  … bouarf rezhub * étranglement*), et enfin de rire tu t’abstiendras (sous peine de voir descendre en flèche ton capital autorité et crédibilité). En bref, je redoute de me conformer peu à peu et inconsciemment à cette image lisse et austère que l’on attend que j’endosse dès le 1er septembre, et de ne pouvoir, même après avoir quitté la classe, ôter ma tenue de scène et redevenir tout simplement moi-même. J’ai peur de la lente lobotomie qui guette ceux qui, pris malgré eux dans un système, se conforment lentement à ses principes, jusqu’à ne plus penser que par et pour lui, sans aucune hauteur de vue, et ne sachant plus s’ouvrir aux deux vertus si colorés de la vie, que sont  l’Imagination et le Hasard. Deux principes qui donnent à notre existence toute sa saveur, et qu’il serait dommage de ne plus goûter. J’ai peur que ne s’insinuent en moi, peu à peu, tous les poisons qui nous menacent quotidiennement et auxquels je tente de résister : l’antipathie, l’aigreur et l’abattement. A ce propos, j’ai souvent remarqué que le fait de sourire était souvent perçu non comme une marque d’amabilité ou de bienveillance, mais comme un signe de faiblesse, comble de dérision, à une époque où les relations sociales auraient bien besoin d’une once d’affabilité ! Pourquoi tant de grévistes du sourire dans nos rues ? Pourquoi ces visages fermés qui nous agressent ?

Mais revenons au sujet qui me tient à cœur : nous travaillons, depuis notre tendre enfance, dans le but de réaliser ce que notre éducation parentale nous a présenté comme LE but ultime de toute une vie : le Travail ! (dommage que la fonction « auréole bleutée » ne soit pas encore disponible dans le traitement de texte …).Certes. Mais une fois les études terminées et le but presque atteint, en lieu et place de la plénitude et du bonheur annoncés, se retrouve, une nouvelle fois, dans tout son insaisissable éclat : le manque. Cette sensation de vacuité,  nous permettant de réaliser que notre vie ne se fige pas quand un but se réalise, cache en réalité le foyer de notre énergie vitale : un infini besoin de désirer*. Ne serions-nous donc jamais satisfaits de nos réussites, aurions-nous toujours besoin d’un aiguillon afin de donner un nouveau souffle et un sens plus vaste à notre vie ? Sans doute est-ce là ce qui fait le fardeau et la fortune des plus idéalistes d’entre nous !

*NB :réflexion et exemplification a posteriori : Scrat serait-il heureux ad vitam eternam s’il arrivait à attraper sa noisette, ou bien se mettrait-il en quête d’une pomme de pin ? ;)

 

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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-3020432.htmlTue, 20 Jul 2010 15:01:00 +0200http://my.dreams.cowblog.fr/a-la-croisee-des-chemins-3020432.html
http://my.dreams.cowblog.fr/je-vous-souhaite-des-reves-a-n-en-plus-finir-et-l-envie-furieuse-d-en-realiser-quelques-uns-jacques-brel-3007520.html" Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns" (Jacques Brel)http://my.dreams.cowblog.fr/images/waytoheavenbymalta-copie-1.jpgIl y a encore quelques mois de cela, je voyais l’horizon de mes rêves se rétrécir, et mon avenir s’obscurcir, à peine éclairé d’une flamme vacillante qui consumait peu à peu  les fragiles illusions qui me soutenaient encore. Je sentais s’abattre insidieusement sur mes épaules tout le fardeau d’un présent insignifiant, qui me soustrayait à ma propre existence pour m’écraser de sa masse inerte. Ce quotidien sombre et borné, me privant peu à peu de lumière vitale, m’entrainait inexorablement vers les falaises du néant, vastes promontoires qui surplombe le gouffre de la Folie.
Oui mais voilà, j’ai le Vertige. Le Vide absolu me terrorise, et ma raison, par je-ne-sais quel miracle, a tendu un filet qui m’a empêchée de sombrer. Bien plus, elle a soufflé sur la flamme moribonde du désespoir, et mis au bucher mes idées noires, faisant ainsi jaillir de ce brasier de splendides étincelles de fantaisie et de soif de vivre.

Ainsi, j’ai pour le moment retrouvé le chemin de ma vie, et j’aperçois, certes encore indistinctement, une relative liberté qui se profile à l’horizon. J’ai fait la paix avec le quotidien, et nous nous supportons l’un l’autre sans nous brutaliser. Néanmoins, il m’arrive souvent de penser à une personne que j’ai lâchement abandonnée en cours de route, il y a quelques années, persuadée que sa superficialité surannée ne me serait plus d’aucune « utilité » - et le mot est choisi à propos - dans la poursuite de mon existence. Je ne la sentais plus capable d’affronter les impératifs toujours plus exigeants du quotidien, et l’ai donc cruellement privée de sa nourriture vitale : ses rêves. Elle a ainsi dépéri à mes côtés sans que je ne jette un seul regard sur elle, pour enfin disparaître totalement, dans ma plus cruelle indifférence. Mais aujourd’hui, il me semble parfois que sa timide présence m’accompagne encore, que cette enfant, abandonnée le long d’une route, n’attend qu’un signe de ma part pour rejoindre à nouveau ma vie.

http://my.dreams.cowblog.fr/images/swingbyMemo89.jpgComment ai-je pu oublier cette enfant qui aimait tant faire de sa vie une scène de théâtre, une aventure quotidienne? Les jeux de piste, les chasses au trésor, les énigmes, les cachettes, les ridicules petits films tournés avec le caméscope familial, et enfin les inventions toutes plus saugrenues les unes que les autres… Sa légèreté enjouée et romanesque me manque, et me fait regretter ma stupide et vaniteuse négligence. Bien sûr, il s’agit bel et bien de mes rêves et mes espoirs d’enfance –voire d’adolescence, que j’ai tenté d’incarner dans cette enfant délaissée. Il ne s’agit nullement de parler de moi à la 3ème personne à la manière d’un César ou – plus proche de nous – d’un Delon à l’égo surdimensionné ;) – mais bel et bien d’une mise à distance signifiante : cette enfant me ressemble, certes, mais elle demeure pour moi une étrangère. En effet, à la pensée de cette enfance révolue, de ce temps qui coule inlassablement et nous contraint à laisser des parcelles de nous en chemin, une sensation vertigineuse me prend, et je ressens alors avec douleur et pénétration toute la fragile valeur que prend notre existence, en regard avec son inexorable terme. Afin de lui donner le plus de couleurs et de consistance possible, sans doute devrions nous prendre garde de ne jamais perdre de vue nos rêves, ces bulles d’oxygène que nous étouffons malheureusement au contact du pessimisme et du fatalisme environnant. En un mot, s’efforcer de ne pas s’oublier, en recouvrant hermétiquement nos espérances d’une étanche pellicule d’impératifs et de bienséances sociales. Nos rêves ne disparaissent pas, ils s’égarent en cours de route, et il ne tient qu’à nous, l’espace d’un instant, d’observer brièvement le chemin parcouru afin de les saisir à nouveau. Même fantasques, mêmes irréalisables, ils nous ont façonnés, et forment de solides passerelles vers les parties les plus lumineuses de nous-mêmes... 

Dans cette interview, Jacques Brel nous livre sa conception du rêve … Très pertinente, à mon avis …
=>
"Quand Brel parle des rêves"


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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-3007520.htmlSun, 13 Jun 2010 18:28:00 +0200http://my.dreams.cowblog.fr/je-vous-souhaite-des-reves-a-n-en-plus-finir-et-l-envie-furieuse-d-en-realiser-quelques-uns-jacques-brel-3007520.html
http://my.dreams.cowblog.fr/de-retour-3004555.htmlDe retour Après une année d’absence, je vais tenter de redonner vie à ce blog avant qu’il n’expire définitivement, face au découragement et à l’insatisfaction qui étouffent mes mots et paralysent ma pensée depuis tout ce temps.  Depuis des mois, et malgré une sourde envie de m’exprimer, il m’est impossible d’écrire plus de deux phrases sans les effacer aussitôt après, insatisfaite devant leur fadeur et leur inconsistance. J’ai l’oppressante sensation que mon inspiration s’est tarie, que le flux de mes paroles est désormais disharmonieux, discordant, et qu’il n’en émane qu’un faible son éraillé. Je me remets ainsi à mon clavier, tiraillée entre le désir de partager mes réflexions, et la crainte de ne livrer qu’une pensée sans épaisseur. C’est donc avec indulgence que je vous demande de considérer ce nouveau départ : mon écriture a sans doute perdu en fluidité, les thèmes abordés en pertinence et en originalité  …

 
Il est ainsi tout naturel que je commence par vous parler d’une chose dont je prends de plus en plus conscience en ce moment, à savoir l’importance que revêt parfois pour nous le jugement d’autrui … ce même regard auquel je prends le risque de me confronter en écrivant sur ce blog !

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En effet, comment parvenir à avancer, quand le moindre jugement défavorable à notre égard – qu’il soit avéré ou le fruit de notre imagination - nous paralyse, et nous immobilise dans une remise en question stérile et destructrice ? Et, bien plus, pourquoi avoir besoin de l’assentiment d’un regard inconnu pour légitimer nos choix, voire même notre simple présence au monde ? Demandez-moi qui je suis, et je vous tendrai un miroir : je ne suis que l’image plus ou moins composite qu’ont forgée pour moi ceux qui ont croisé mon chemin. Le miroir fût-il ébréché par un choc, et je vacille, mes contours se métamorphosent, ondoient, pour finalement se figer dans une monstrueuse irrégularité. 

Poussé à son paroxysme, un tel abandon de soi au jugement d’autrui ne peut mener qu’à l’étiolement pur et simple de notre être, qui se fissure au fil des rencontres pour ne plus ressembler au final qu’à un misérable bris de glace, réfléchissant servilement les Principes hétéroclites que nous ont insidieusement soufflés nos juges tout-puissants: nos semblables.

Avant d’en arriver à un tel dynamitage, je tente de puiser en moi des ressources positives, je m’efforce  de déceler ce noyau dur de ma personnalité qui me permettrait de figer en une certitude ce qui pour le moment n’est que fragilité et instabilité. Bien que je doute de son existence, je postule cette permanence, et je la cherche: elle seule me permettra de former un rempart contre ces rafales de regards, qui m’aliènent autant qu’ils me révèlent ....

                                 ...
Ou bien, solution la plus radicale entre toutes :

Fermer les yeux . Mais c’est alors toute une éducation qui est à refaire. 

♦♦♦

Texte de Sartre sur la honte

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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-3004555.htmlSat, 05 Jun 2010 16:25:00 +0200http://my.dreams.cowblog.fr/de-retour-3004555.html
http://my.dreams.cowblog.fr/pause-miam-2997696.htmlPause Miam
http://my.dreams.cowblog.fr/images/fraises.jpg


En attendant de nourrir ce blog de nouveaux articles, je me permets de faire la suggestion à tous les gourmands qui passeraient par ici d'aller faire un tour sur le site d'un très bon ami à moi : The Donut Master, pour ceux qui ont suivi mon blog , désormais rebaptisé
The Naked French

Vous y trouverez des recettes simples et savoureuses, et je parle en connaissance de cause : le cake chèvres/lardons/basilic est devenu un de mes grands classiques, et je ne doute pas que sa
tarte aux fraises (notre passion commune ^^) soit également délicieuse!

 Il a également saupoudré son blog de quelques réflexions sur des thèmes tels l'expérience,
l'action et bien d'autres à venir ! (je le connais, le petit, et ça bouillonne autant dans sa tête que dans sa marmite ;)
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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2997696.htmlSun, 16 May 2010 23:25:00 +0200http://my.dreams.cowblog.fr/pause-miam-2997696.html
http://my.dreams.cowblog.fr/j-veux-du-soleil-2801683.htmlJ'veux du soleil
Une belle matinée ensoleillée, et un regain de motivation pour commencer la journée ! J'en profite donc pour poursuivre mes révisions et mettre un peu plus d'ardeur à la tâche. En effet, le Jour J approche, et je suis loin d'être prête. De toutes façons, je crains que même en y passant mes nuits, je ne me sentirai jamais prête, donc je me contente de faire mon possible .
Que j'aime le soleil ! En cas d'échec au concours, la météo pictavienne devra être tenue pour seule responsable!

Bref, trêve de bavasseries, j'ai encore des tonnes de théories à me mettre dans le crâne, des fiches de grammaire à ingurgiter, et une cure d'Ancien Français en intraveineuse... Pas très digeste, tout ça, je le concède ! Vivement la fin mars, et la vie "normale" qui va pouvoir reprendre son cours : Toulouse, Angoulême, Londres ... autant de projets qui pallient un temps grisâtre! (A ce propos, je suis réservable à partir de début avril pour week-ends de toutes sortes, attention places limitées ^^).

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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2801683.htmlTue, 03 Mar 2009 13:10:00 +0100http://my.dreams.cowblog.fr/j-veux-du-soleil-2801683.html
http://my.dreams.cowblog.fr/les-psychorigides-sont-parmi-nous-2799408.htmlLes Psychorigides sont parmi nous !!

Les 8 commandements du Psychorigide Professionnel

 

 

Règles édictées après une semaine de vie chez un psychorigide breveté, quatre étoiles, diplômé de l'ENPL (Ecole Normale de Psychorigidité de Limoges)


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  1.  

    1. Le psychorigide est détenteur de LA vérité universelle. Donc il a TOUJOURS raison. Vous n'allez tout de même pas contester la sagesse suprême, voyons.


  1.  

    2. Le psychorigide ne supporte pas d'être contredit. Alors si vous êtes en désaccord, optez pour un mouvement de la tête de haut en bas et de bas en haut, accompagné de quelques « hmm... oui... ah ... ». Conseil d'initiée : surtout pas de « ah oui? », ou « non, vraiment? », vous ne feriez que prolonger la conversation de quelques heures supplémentaires.

     

  2.  

    3. Le psychorigide range ses yaourts selon un axe double : par saveurs (fraise, vanille etc) sur l'axe horizontal, et par date de péremption sur l'axe vertical. Si vous essayez d'intervertir un « fruit des bois » avec un « ananas-passion », attendez-vous au cataclysme. Vous avez bouleversé sa vie.*

     

  3.  

    4. Le psychorigide aime tout contrôler, y compris vos faits et gestes quand vous évoluez dans un périmètre de 50 mètres autour de lui. Alors quand vous intervenez dans son univers réglé et minuté (donc parfait, cela va de soi), prévenez-le, c'est la moindre des choses (de toutes façons il s'en rendra compte avant que vous ayez eu le temps de sortir de la pièce) :

    « Je déplace le Banania d'une étagère vers le haut. Je suis désolée, je m'excuse, vraiment, ce n'est pas ma faute, mais il n'y a plus de place entre les 23 paquets de sucre et les 16 paquets de farine (Oui, le psychorigide a peur d'être en rupture de stock).

     

  4.  

    5. Le psychorigide mange à 19'00'00. Avant l'heure, c'est pas l'heure. Après l'heure, c'est plus l'heure. Eh oui, à 19h25, les infos régionales commencent, et on ne mange pas devant la télé, c'est mauvais. Toujours une chose après l'autre.

     

  5.  

    6. Quand le psychorigide a une passion, il aime la faire partager (l'imposer?) à son entourage (ou même à quiconque lui adresse la parole). Ses amis devraient donc  être très calés sur l'empire balkanique en URSS dans l'entre deux guerres, ou l'évolution du mode de fonctionnement des machines à écrire de 1900 à nos jours... s'il en avait encore !

     

  6.  

    7. Le psychorigide n'a confiance qu'en lui-même : les autres sont des êtres dotés d'une capacité d'organisation inférieure, ils sont FAILLIBLES ! Donc quoique vous fassiez, vous ne serez JAMAIS à la hauteur. Résignez-vous.

     

  7.  

    8. Le cerveau du psychorigide n'est pas doté de l'option « humour ». Donc évitez les boutades, car le second degré est une notion qui lui est tout à fait étrangère.

Qui aime bien châtie bien ;)...


* Fonctionne également avec les compotes.


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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2799408.htmlSat, 28 Feb 2009 11:46:00 +0100http://my.dreams.cowblog.fr/les-psychorigides-sont-parmi-nous-2799408.html
http://my.dreams.cowblog.fr/philosophie-du-doughnut-2776628.htmlPhilosophie du doughnuthttp://my.dreams.cowblog.fr/images/e3f7916186b2f148.jpg

« Non, rien de rien, non je ne regrette rien. Ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal. Tout ça m’est bien égal. Non, rien de rien, non je ne regrette rien. C’est payé, oublié, je me fous du passé », chantait Edith Piaf. Voilà qui résume assez justement mon état d’esprit actuel : une volonté de tabula rasa, de remise des compteurs à zéro. A quoi bon s’encombrer des fantômes du passé, de regretter les instants perdus et de culpabiliser en songeant aux multiples tournures qu’auraient pu prendre les événements ?

Je jette un regard sur ces derniers mois, mes décisions velléitaires, mes perpétuels retours en arrière, la confusion dans laquelle je baignais, et je réalise qu’il est désormais temps d’aller de l’avant et de me libérer de l’illusion qui en est la cause.

 

…. « Balayés les amours, avec leurs trémolos, balayés pour toujours, je repars à zéro » …

 

La page est en train de se tourner, et je retrouve peu à peu un regard plus clair sur mes désirs, mes projets. Derrière le voile de l’illusion, je redécouvre un monde moins hostile, dans lequel il est enfin possible d’agir et de faire prendre à sa vie une direction nouvelle, en essayant d’oublier que chaque décision comporte en puissance sa part d’échec. Je ne souhaite pas demeurer une spectatrice troublée qui, contemplant son passé dans une affliction passive, se laisse imposer des décisions contraires à ses désirs, dans l’espoir que les événements prendront - plus tard peut-être, qui sait ? -  une tournure positive. Ce n’est pas en endurant passivement la douleur que cette dernière s’envole, mais en la combattant jour après jour– encore faut-il en avoir la force, et trouver les ressources pour y faire face. Je me mets donc désormais en quête, quotidiennement, de ces sources d’espoir, en moi-même ou dans le monde qui m’entoure : l’existence n’est qu’un chaos désordonné auquel nous devons donner sens. Il n’y a pas de signes, dans l'univers, indépendamment de ceux que nous y décelons, et qui nous permettent de poursuivre notre chemin avec plus d’assurance. Le dessin que j’ai choisi pour illustrer l’article traduit d’ailleurs cette vision de l’espoir comme d’une ressource que nous avons le pouvoir de générer : les bulles d’air étincelantes jaillissent des mains du personnage, qui semble plongé dans une concentration extrême.

 

Je laisserai donc le mot de la fin à Loïc, qui, fort d’un optimisme inébranlable, est à l’origine d’une nouvelle philosophie que je nommerais le « douhgnutisme », et dont la première sentence s’énonce ainsi : « Considères le doughhnut, et non le trou qui est en son centre ! » (variante hautement poétique de la métaphore éculée « il faut voir le verre à moitié plein et non à moitié vide »)….

PS : Petite question au nouveau penseur de l’optimisme moderne : comment fait-on quand la contemplation du doughnut suscite en nous une irrésistible envie de le dévorer (puis d’engloutir le paquet entier... pour enfin finir soi-même rongé par la culpabilité ?? ;)

 

...Pour le plaisir des grands classiques ....

 

 

 

 

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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2776628.htmlMon, 26 Jan 2009 01:57:00 +0100http://my.dreams.cowblog.fr/philosophie-du-doughnut-2776628.html
http://my.dreams.cowblog.fr/il-n-y-a-pas-d-amour-heureux-aragon-2749929.htmlIl n'y a pas d'amour heureux - Aragon

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"Il n'y a pas d'amour heureux",  un poème d'Aragon (r)éveillant en nous une "déchirure". Celle d'un bonheur impossible à retenir pour toujours, celle de l'insignifiance et l'absurdité de nos vies, et, bien plus, celle d'un Amour condamné aux "pleurs". Aragon marque ainsi l'Amour du sceau du désespoir, unissant intensité de la passion et puissance de la douleur.

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs

Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deux

Louis Aragon, La diane Française

 
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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2749929.htmlSat, 20 Dec 2008 00:50:00 +0100http://my.dreams.cowblog.fr/il-n-y-a-pas-d-amour-heureux-aragon-2749929.html
http://my.dreams.cowblog.fr/le-manque-l-absence-le-vide-2749059.htmlLe Manque, l'Absence, Le Vide

A force de vouloir faire de ce blog un endroit impersonnel, un lieu d’écriture anonyme, j’en arrive à ne plus supporter ce que j’écris, à m’exaspérer moi-même. En effet, voulant éviter l’écueil du blog-déballage de vie privée, je masque sous des « on » impersonnels et des « nous » collectifs des réflexions qui me sont inspirées par ma propre expérience. On pourrait appeler ça de la mauvaise foi, si ce stratagème de dissimulation de ma subjectivité  n’était pas totalement inconscient, relevant d’un réflexe de pudeur primaire.

En me relisant, j’ai l’insupportable sentiment de ne plus être qu’un pastiche de moi-même : on prend les mêmes mots et on recommence. Bref, je m’ennuie moi-même !

C’est pourquoi je tente aujourd’hui de lutter contre cette pudeur extrême en publiant un article un peu plus personnel … (remarquez tout de même les 10 lignes de justification avant d’en arriver au fait : on ne se refait pas ;)

 

Plusieurs nuits déjà que le même rêve se reproduit, ou, devrais-je dire, que les acteurs qui y prennent part sont identiques. Un en particulier. Je commence à me demander si Freud n'avait pas raison, quand il affirmait que les désirs et les souffrances refoulés par la conscience se trouvaient transposés sous forme symbolique dans nos rêves.

Durant le jour, ma conscience me laisse plus ou moins au repos, étant trop occupée par le travail et les discussions entre amis. Mais la nuit, la blessure se rouvre, prouvant que le deuil n'est pas terminé. Le désir, refoulé à la clarté du jour, éclate aussitôt que l'obscurité gagne du terrain, me mettant face à moi-même, face à ce Manque qui m'apparaît dans toute sa cruauté. Quel vide, quelle omniprésence de l'Absent, quelle douleur face à cet éloignement volontaire, cette solitude certes consciemment choisie, mais qui ne porte pas encore ses fruits.

Ainsi, l’Absence me hante par son omniprésence, et le Manque, à défaut de troubler mes jours, est maître de mes nuits. Pitié, que vienne enfin l’oubli !

 

 Sur ce, je pense à un poème de Verlaine :

 

Ô triste, triste était mon âme

A cause, à cause d'une femme.

Je ne me suis pas consolé

Bien que mon cœur s'en soit allé,

Bien que mon cœur, bien que mon âme

Eussent fui loin de cette femme.

Je ne me suis pas consolé

Bien que mon cœur s'en soit allé.

Et mon cœur, mon cœur trop sensible

Dit à mon âme : Est-il possible,

Est-il possible, - le fût-il -

Ce fier exil, ce triste exil ?

Mon âme dit à mon cœur: Sais-je

Moi-même que nous veut ce piège

D'être présents bien qu'exilés,

Encore que loin en allés ?



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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2749059.htmlThu, 18 Dec 2008 19:07:00 +0100http://my.dreams.cowblog.fr/le-manque-l-absence-le-vide-2749059.html
http://my.dreams.cowblog.fr/la-culpabilite-aigue-un-poison-de-l-ame-2745882.htmlLa "Culpabilite aigue", un poison de l'âme !

http://my.dreams.cowblog.fr/images/LittleGirlCarrytheWorldbyNinjaChic.jpg



« Vous n'avez pas à vous sentir coupable d'une chose que vous n'avez pas choisie, et qui en plus vous fait souffrir. Est-ce que quelqu'un qui a la grippe se sent coupable ? » : voilà une phrase entendue récemment, qui me porte à réfléchir sur le sentiment de culpabilité, quand celui-ci ne se fonde sur aucun motif concret.

Comment se débarrasser de cette sangsue qui nous torture moralement, nous oblige à porter le poids du monde sur nos épaules, alors même que les faits dont nous nous accusons sont totalement indépendants de notre volonté ?

Car la culpabilité est vicieuse : par son caractère plus ou moins inconscient, elle se dérobe à la raison, si bien que nous nous aliénons en endossant une responsabilité injustifiée. Parfois même, ce sentiment précède l'action que nous nous apprêtons à accomplir, nous faisant pressentir notre futur échec, notre incapacité à être à la hauteur de la tâche. Il me semble que cette surenchère dans la notion de responsabilité de ses actes, bien plus qu'une conscience aigue de « l'effet papillon », est adossée à la peur fondamentale de décevoir autrui, et prend donc ses sources dans un défaut d'estime de soi. D'où une remise en question perpétuelle de notre propre comportement, face à des situations qui nous paraissent alors toujours inconfortables : pourquoi telle personne que nous aimons est-elle si affligée, si ce n'est parce que nous ne parvenons pas à la rendre heureuse ?  La déception qu'exprime un proche à notre égard peut-elle être injustifiée, nous qui sommes toujours en deçà des exigences que notre propre volonté se fixe ? Ces pensées parasitent notre rapport à autrui, et perturbent encore plus le regard que nous portons sur nous-mêmes.

En effet, le sentiment de culpabilité nous dote d'un sens aigu du sacrifice, nous poussant à nous punir de notre échec en nous refusant tout plaisir, en nous imposant des contraintes qui nous accablent.

C'est pourquoi je me demande au nom de quoi, au nom de qui , nous nous infligeons une responsabilité – et la punition qui en est le corollaire - que nous ne ferions subir à personne, tant elle est démesurée et totalement illégitime ?? La prise de conscience de cette culpabilité totalement infondée commence certainement par ce questionnement fondamental, auquel la plupart des victimes du syndrome de « Culpabilite aigüe » arrivée à son stade terminal et paroxystique est incapable de répondre !

 

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http://my.dreams.cowblog.fr/commentaires-2745882.htmlSun, 14 Dec 2008 01:17:00 +0100http://my.dreams.cowblog.fr/la-culpabilite-aigue-un-poison-de-l-ame-2745882.html